LA NOUVELLE CONSTITUTION DÉFINITIVEMENT ADOPTE
La Cour constitutionnelle a proclamé, vendredi à Bamako, les résultats définitifs du référendum sur le nouveau projet de Constitution. Le nouveau texte a été adopté avec 96,91% des voix. Avec un taux de participation de 38%.Le président de la république est désormais responsable de la politique gouvernementale. Il peut dorénavant saisir directement l’Assemblée nationale. Le nouveau texte consacre aussi la création du sénat. Autre nouveauté, le français n’est plus considéré comme une langue officielle, mais est rétrogradé au rang de langue de travail.
Cette loi aura eu raison de celle datant de 1992 qui jusqu'ici avait résisté au temps présentée par le gouvernement, de la transition comme le moyen pour l'État malien de parvenir à la refondation démocratique de l'État malien. Le nouveau texte propose la création d'un Sénat, d'une Cour des comptes et de collectivités territoriales décentralisées. Les treize langues nationales deviendraient officielles et le français serait réduit à une « langue de travail ».
La contestation étoufée dans l'oeuf
De nombreuses requêtes introduites devant la Cour constitutionnelle ont été rejetées. Des associations et partis politiques avaient par exemple demandé l’annulation du scrutin référendaire arguant qu’il ne s’était pas déroulé sur toute l’étendue du territoire nationale.Rien n'y a fait si bon nombre d'acteurs politiques ont trouvé l'idée d'un changement pour sortir de la tranistion, à propos, le contenu du textes en aura choqué plus d'un après sa divulgation.
À côté de la crainte d'une dictacture, la mainmise du chef de l'État clairement exprimé sur le pouvoir judiciaire , « Les pouvoirs du chef de l'État, qui préside aussi le Conseil supérieur de la magistrature, sont augmentés à ce niveau-là bien que le poids de la magistrature dans cette nouvelle Constitution soit moins important que dans celle actuellement en vigueur.